Et vous, vous mangez quoi sur vos Ultratrails ?

Cette question peut paraître secondaire, mais c’est peut-être la chose primordiale à se préoccuper si vous voulez finir vos ultras d’une part, et profiter également de vos courses d’autre part, c’est important de prendre du plaisir tout de même…

Préambule :

En tant que coureur amateur on se passionne en priorité sur l’équipement (ah !! les tests de sacs, de chaussures…) ou sur les plans d’entraînements tout prêt fait pour réussir nos objectifs. Je ne dis pas que ce n’est pas important mais selon moi pas autant que l’alimentation. En effet sur les courses longues que j’ai pu courir, le plus grand nombre d’abandons que j’ai constaté n’était pas du à des blessures corporelles mais plutôt à des problèmes de nutrition. Deux cas observés : soit une intolérance totale à se nourrir (nausées, vomissements) soit une baisse de force tels que le mental et le corps sont incapables d’amener la machine sur la ligne d’arrivée…Evidemment il y a beaucoup d’autres facteurs comme l’hydratation, la chaleur, la mauvaise gestion de course, etc…

Sur cet article je n’aborderai que l’alimentation durant la course. J’aime cette petite image : comparer notre corps à une voiture, si vous tombez en panne de carburant fini l’aventure, idem si vous choisissez le mauvais carburant…

Un autre aspect important à apprivoiser est que nous sommes tous différents donc pour trouver l’alimentation la plus adaptée à votre personne, il va falloir tester !! Pas d’autre choix, et forcément vous aurez des surprises (plus ou moins bonnes, moi j’ai une pâte de fruits qui m’a bien détruit l’estomac 😉 ) mais cela vous permettra avec l’expérience de cibler les produits qui seront indispensables à la réussite de votre quête.

Mon expérience en Ultratrail : 

Ce qui suit est tiré directement de mon vécu, donc cela ne vous conviendra peut-être pas, mais pourra vous aiguiller dans certains choix…

Tout d’abord, il est important de préciser que je prends avant et pendant mes ultras des boissons d’efforts, qui m’apportent (en liquide) le nécessaire en protéines et vitamines (voir l’article « Boissons de l’effort »).

Ensuite je différencie 2 contextes :

  1. Premièrement s’alimenter quand on est bien, c’est du préventif, tout va bien, vous êtes le roi des sentiers, vous avez faim et vous pouvez manger, la vie est belle..houhou !!! Rêvez pas ça va pas durer 😉
  2. Deuxièmement, s’alimenter dans les coups de moins bien (et ça arrive souvent !!). A ce moment là c’est la fringale, impossible de mâcher (oui, oui) plus de force, des nausées, envie d’abandonner, il y a urgence à remonter la pente oui désolé le jeu de mot est facile…

Mes aliments favoris :

La banane :(mon allié indispensable) : c’est elle qui m’a le plus souvent tiré des mauvais pas, en gros elle me sauve quand je commence à être moins bien au niveau estomac. Je vois souvent les résultats 15 minutes après avoir ingéré 1/2 banane. Elle est facile à manger car pas besoin de mâcher, elle apporte du potassium et les glucides nécessaires. L’inconvénient est qu’elle noircit et s’abîme très vite dans votre sac à cause des chocs, mais heureusement elle est très répandue sur les ravitos.

La pompote :(pas de marque privilégiée, je prends par contre du bio) : facile à transporter (attention à ne perdre l’emballage !!) elle apporte souvent une sensation de fraîcheur bienvenue. Elle se consomme facilement sans mâcher, et on peut la prendre en plusieurs fois grâce à son bouchon refermable.

Les tucs : vive le salé dans ce monde de sucre… j’en place dans des petits sacs congélation. Ils permettent de varier le goût, au bout de 20 heures ça compte… c’est bon et ça fond dans la bouche, manque juste la bière avec 🙂 … Ils apportent du sel, indispensable à la prévention des crampes.

Les soupes : je les prends sur les ravitos, on en trouve sur la plupart des ultras.. Du chaud, du goût, c’est l’aliment indispensable du ravito car j’ai vraiment l’impression de prendre une pause réparatrice. A noter les soupes de pâtes sur les courses UTMB, juste énormes…

Les sandwichs triangles : découvert sur la course en Ecosse grâce aux copains, ils sont facilement transportables et amènent une sensation de vrai « repas solide ».. perso avant d’en manger je ralenti le rythme pour bien les digérer, indispensable pour moi…

Barres, pâte de fruits, fruits secs : bin chez moi ça ne passe pas 😦 cela est certainement du au fait que ces aliments demandent un effort de mastication, qui moi me rend malade. Ce sont pourtant des aliments que j’adore… J’en prends lors de mes entraînements ou alors lors des trails cours.

Voila j’espère que cet article pourra vous donner des pistes sur l’alimentation, je n’ai pas encore eu le temps d’essayer des aliments fait maison, un jour peut-être… Pareil un conseil que je peux vous donner, attention aux ravitos en haut d’un col, car les chocs induits par la descente font rarement bons effets sur l’estomac quand on n’est pas habitué…Voila n’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez ou ce que vous mangez sur vos ultras, toutes expériences sont bonnes à prendre… A bientôt sur les chemins…

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