
Vous trouverez dans cet article mon ressenti sur les 2 versions speedgoat que j’ai eu l’occasion d’user avec plus de 4000km et 120 000 d+. Chacun doit se faire son avis en testant des chaussures, mais ça peut vous aider à faire un choix…ou non…
La plupart des tests chaussures que je lis sont souvent très techniques, j’ai du mal à me retrouver dans l’analyse très pointue des testeurs, je préfère donc vous parler de ressenti.
Pourquoi j’ai acheté des Hoka ?? pas belles de surplus, quoique je les aime bien quand même …
Je suis passé chez Hoka début 2016 pour une raison simple : je trainais une tendinite au tendon d’Achille depuis quelques mois. J’ai décidé de changer de chaussures pour « tenter » quelque chose. Je courais à ce moment avec des Cascadia de chez Brooks (test à venir). Je souhaitais des chaussures performantes mais qui me protègerais des blessures (je pense que tout le monde cherche la même chose 😉 )
La problématique du coureur amateur est que pour savoir si une paire de chaussures vous convient il faut la tester, mais si vous voulez la tester en condition réelle, impossible de l’échanger par la suite (j’ai essayé ça marche pas 😦 , donc c’est un petit peu une loterie…, sauf que c’est une loterie qui coûte chère et rapporte pas à tous les coups…
J’ai donc acheté mes premières Speedgoat version 1 sur conseil d’un copain (merci Jeff). A mon sens rien ne remplace les conseils issus d’expériences.

Côté technique
Les 2 seules notions techniques que j’aborde sont l’amorti et le drop (différence entre la hauteur à l’arrière et à l’avant de la chaussure, qui varie de 0 à 12 sur la majorité des modèles que je connaisse). En gros plus on a un drop proche de 0 plus ça va tirer sur le mollet mais plus le coureur adoptera une attaque sur l’avant du pied donc plus efficace à priori… Ces Speedgoat sont très légères 270g en Taille 42, elles ont un drop de 5mm qui n’est pas très élevé mais elles ont un amorti énorme (rare d’avoir un drop faible avec un amorti élevé, c’est la marque de fabrique Hoka).

The Test (qui n’en est pas vraiment un) :
Les sensations :
Première sortie de 10 km en janvier 2017 avec cet ovni ! La première perception est très très spéciale !! car j’avais l’impression de courir sur des chaussures à bascule !! Une sensation de dynamisme et de poussée vers l’avant impressionnante. Une fois cette sensation intégrée, il faut apprivoiser la hauteur de la chaussure, en effet on a vraiment l’impression d’être surélevé et j’avais très peur à l’entorse de la cheville (je n’ai jamais eu de problème à ce niveau-là en tout cas pas plus que sur d’autres modèles).
Elles sont confortables mais sans plus. J’ai donc continué à courir (pas le choix je les ai payées !!) avec ces speedgoat 1. Ma tendinite a disparu au fur et à mesure (je continuais les soins en parallèle). Je vais acheter en 2ans 5 paires (3 versions 1 et 2 versions 2), quand on aime…
Avantages :
J’ai couru des trails de 20 à 120 km, cela fait parti du gros point fort des Speedgoat, elles sont très polyvalentes, « racées » pour le court et confortables pour le long.
L’amorti, il est précieux car je le ressens énormément dans les descentes surtout au bout de 15 heures de courses 😉 , en gros ça tape moins. Beaucoup vous dirons que plus on a de l’amorti plus on perd dans la relance, c’est vrai mais je trouve que le dynamisme de ces chaussures pallie à cet inconvénient.
Au niveau de l’accroche, rien à redire, les gros crampons ne vous laisseront pas tomber lorsque le terrain deviendra gras (boue, neige ou les deux en même temps).
Inconvénients :
Le point négatif, c’est la fragilité, le mesh (toile sur le dessus de la chaussure) se déchire très vite. Les crampons s’usent assez vite (il faut dire que je courrais sur le bitume avec, ce qui n’est pas leurs usages premiers). Au bout de 600 km elles sont déjà très abîmées…
Conclusion :
Pour résumer je suis très content d’avoir trouvé ces speedgoat, pourtant je ne suis pas un « aficionado » de la marque, car je n’ai pas pu courir avec les Mafate speed (elles me faisaient mal sur le dessus du pieds) ni avec les bondi 5 (impression d’avoir des sabots aux pieds).
Je n’ai pas forcément vu de différence entre les 2 versions, mais j’ai une préférence pour la première sans vraiment savoir pourquoi…
Les speedgoat m’ont aidé à régler mon problème de tendinite, à me sentir en sécurité tout en étant performant (les contres performances viennent plus souvent du bonhomme que des chaussures 😉 )
Sinon je viens de découvrir je pense « Ma perle » en chaussure de trail que je cherchais depuis longtemps : les Hoka Challengers ATR4 que j’utilise depuis début 2019, elles sont terribles, j’adore…J’attends d’aller chez nos amis Belge au mois de mars au trail : « le dernier homme debout » pour vous donner mon sentiment définitif car je ne sais pas si elles seront aussi efficaces que les Speedgoat sur le long…
A bientôt !!
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